L’entretien du jardin génère, en moyenne, 160 kg de déchets verts par personne et par an.
En 2022, environ 15% des personnes ayant accès à un jardin ou un espace vert privatif déclaraient avoir encore recours au brûlage de déchets verts. Cette pratique génère des émissions de polluants atmosphériques et peut également favoriser le risque d’incendie et limiter le retour au sol de la matière organique.
Rappel de la réglementation
Il est interdit brûler des déchets verts (végétaux secs ou humides) chez soi, que ce soit avec un incinérateur de jardin ou à l'air libre. Le brûlage des déchets verts est passible de 750€ d’amende.
Brûler ses déchets verts est néfaste à l’environnement et à la santé
Surtout s'ils sont humides, les déchets verts brûlés dégagent des substances toxiques pour les personnes et l'environnement (des particules fines notamment). Il faut également tenir compte des possibles troubles de voisinage (odeurs ou fumées) et des risques d'incendie.
Des solutions pour valoriser les tontes de pelouse et les tailles de végétaux
· Produire moins de déchets verts
Pour réduire le volume de végétaux produits, il est recommandé de choisir des essences à croissance lente, des plantes et des arbres mieux adaptés à votre environnement (sol, exposition, climat…).
· Broyer ses végétaux
Il est possible de broyer les petits branchages avec une simple tondeuse. Pour les branches de diamètre important, l’utilisation d’un broyeur est recommandée. Certaines collectivités proposent le prêt ou la location de broyeurs, renseignez-vous auprès de votre commune.
En l'absence de broyeur, stockez les branchages dans un coin du jardin et faites des fagots qui serviront d'abri aux insectes et petits auxiliaires. A noter que les branches et branchages peuvent également être utilisés comme matériaux de petite construction : petites barrières, piquets, hôtels à insectes, haies sèches...
· Pailler ses déchets verts
Les feuilles mortes et les débris végétaux constituent une litière naturelle de protection qui joue un rôle crucial dans la santé des sols et qui permet aussi de conserver l’humidité, limitant ainsi le besoin d’arrosage et protégeant les végétaux de la sécheresse.
· Composter
Le compostage permet alors la valorisation organique de l’ensemble des biodéchets.
Article rédigé par la Mce, Maison de la consommation et de l’environnement–CTRC Bretagne
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